Patrick Poivre d'Arvor est de nouveau dans la tourmente. Le 8 novembre 2021, Libération a mis en avant les accusations de huit femmes, dont sept qui ont témoigné à visage découvert. Elles assurent avoir été victimes d'agressions sexuelles et de viols par l'ancien présentateur du JT de 20 heures de TF1. Interrogé sur le sujet par Télé Star (édition de ce lundi 22 novembre), Charles Villeneuve a souhaité défendre l'ex de Claire Chazal.
L'ancien présentateur du Droit de Savoir en est persuadé, Patrick Poivre d'Arvor est innocent. "Je le voyais assez souvent car il a été l'un des créateurs du Droit de savoir. S'il y avait eu quelque chose, ça ce serait vu. Moi, je n'ai jamais rien vu. Claire Chazal n'a jamais rien vu. Jean-Pierre Pernaut non plus. Michèle Cotta me faisait remarquer qu'elle avait été directrice de l'information (à TF1) et qu'elle avait alors Patrick Poivre d'Arvor en présentateur du 20h. On savait bien qui était devant son bureau, qui allait le voir. On s'est jamais aperçu d'un assaut permanent de sa part sur les dames qui lui rendaient visite", explique-t-il tout d'abord.
Charles Villeneuve a ensuite souligné que l'affaire, qui a été lancée par Florence Porcel en février 2021, avait été classée sans suite après quatre mois d'enquête. "C'est le quotidien Libération qui est revenu dessus avec des témoignages. Le parquet va enquêter, nous verrons bien. Mais personnellement, je n'ai jamais vu Patrick Poivre d'Arvor dans cette position là", a poursuivi le chroniqueur d'Europe 1 (Les Spécimens, Le Débat des Grandes Voix). L'homme de 80 ans est indigné de voir comment l'affaire a été relancée, alors que la justice avait déjà tranché. Il s'agit là de "dénonciation calomnieuse". "Il le vit très mal", conclut-il.
Pour rappel, Patrick Poivre d'Arvor (74 ans) était accusé de viols par l'écrivaine Florence Porcel (38 ans). Elle avait dénoncé un rapport sexuel non consenti en 2004 dans son bureau. Et elle assurait qu'il lui avait imposé une fellation en 2009 au siège de la société de production A Prime Group. L'enquête préliminaire avait été confiée à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne à la suite de sa plainte. Sept autre plaintes avaient suivi et vingt-trois témoignages dénonçant un mode opératoire bien précis : une invitation au 20h puis dans le bureau de l'ancien présentateur de la première chaîne où se serait déroulé les faits dont il était accusé.
En mars dernier, Patrick Poivre d'Arvor était venu se défendre dans Quotidien, sur TMC. Et en juin 2021, le parquet de Nanterre indiquait que l'enquête contre Patrick Poivre d'Arvor pour viols était classée sans suite pour "prescription" ou pour "insuffisance de preuves".